Montag, 1. August 2016

F PROF.DR. CORNELIA PAUN HEINZEL ECRIVAINE ET JOURNALISTE INTERNATIONALE


DR. CORNELIA PĂUN HEINZEL:  “Le Choc“

             Un sifflement long, déchirant, comme un cri désespéré pénètre profondément  les âmes de ceux trouvés sur les ailes du boulevard dans le centre de Bucarest. Chaque partie du corps effrayée. Les frissons froids passent successivement , par chaque centimètre de la colonne vertébrale. Si vous etiez heureux, tranquille, rêveur, tout a été brisé dans un instant... Mais il est courant pour les résidents à proximité des principales artères de la ville . Dans une quinzaine de minutes, vous êtes entourés par une telle explosion sonore. Une voiture de pompiers, une ambulance ou une voiture de police... l'intensité du son fait  vibrer chaque petite partie du corps humain. Peut-être pour en combiner des sons incroyablement douleureux, fortes, qui vous pénètrent instantanément ou bien c’est le gémissement qui vous fait frissonner, annonçant quelque chose de mal? Les sons sont plus intenses dans la nuit. Rarement par la nuit passe une voiture. Mais sûrement quelques machines, par de sifflements lugubres vous vont soudain retirer du monde délicieux des rêves, pour vous conduire dans celui des véritables cauchemars.

             L’appel du téléphone portable semblait très harmonieux, bien que ce fȗt le début d'une des histoires horribles et qui pȗt être très vraie.
- Carmen, c’est toi ? demande la personne avec le téléphone cellulaire .
- Oui, c’est moi, je lui ai vite répondu.

- Je suis Isabela! J’ai  trouvée une maison à acheter! En fait, un appartement dans une maison! parlait la femme.

- Ce n’est pas un appartement délabré? j'ai demandé , incrédule. Ce serait bien un miracle! Un notaire a dit qu’il n'avait  pas vu les ventes correctes au cours des dernières années! Les escrocs qui sont pauvres veulent seulement une partie d'argent, mais ils veulent rester dans la maison. Ils disent sans honte qu'ils n'ont nulle part où aller, c’est pourquoi ils ne voulaient vous vendre rien. Les gangsters de l'établissement ont l’intention de prendre tout votre argent  sur l’entière dans entiere maison et de ne vous donner rien. Et vous n'avez aucune chance de sauver et de récupérer l’argent. !
- J'espère que tout sera bien! Toi, où es-tu? m'a demandé Isabela.
- À l'Université! répondis-je. J’ai fini maintenant les cours.

- Monte dans l’autobus 16 et je vais vous dire où vous descendes! Mon mari a beaucoup de cours avec les étudiants ce semestre et il ne peut pas venir maintenant . Je veux voir la maison aujourd'hui. S'il vous plaît venez avec moi!

- D’accord! j'accepte sans aucune discussion.

- Ҫa va! acceptais-je sans hésitation.

          Et je ne le regrettais pas du tout . La route du tramway est un espace, où  s'entrelacent  curieusement les histoires des deux derniers siècles, pétrifiés chaotiquement  dans un collage mystérieux. La promenade en tramway est un voyage en barque sur  l’Archéon, le chauffeur en étant un guide triste. La route vous donne les plus uniques expériences. À moins qu’on passe une centaine de mètres et on entre dans un autre monde, une sorte de Vallée de Larmes intemporelle. Un royaume gris comme une toile peinte dans des tons de gris, la création d'un artiste déprimé. Du trottoir habillé dans des tons sombres au gris bleuâtre du ciel... Au début, des bâtiments construits au début du siècle apparaissent, en étant en mauvais état, pas de fenêtres, avec les murs dégradés, dont la brique rouge se dévoile sans pudeur et traverse la nuit des temps et les restes des murs. Détruits... comme après une catastrophe ou une attaque armée! Des  images étranges de Beirut pendant la guerre apparaissent! Parmi elles il y a quelques nouvelles constructions: les géants de verre, bleu intense, pur et métal argenté accueillent le siège des banques et des sociétés! Le même squelette effrayant apparaît d'un nouveau bâtiment. Mais la sensation est semblable à un squelette humain. Et d'un endroit à l'autre, la terre envahie par de hautes herbes, filiformes… parmi elles, il apparaît délicatement, ҫa et là une spirale ascendante des feuilles alternées, coupées en formes intéressantes , qui ne se simplifie pas plus facilement  qu’en réduisant  de plus en plus le haut de la plante, ce qui finit par devenir un calice des sépales disposés en cercle. C'est un retour à leur début et en même temps un nouveau commencement, celui de  la fleur magique. Car chaque  fleur  révèle au regard, si vous l’étudiez attentivement, son miracle. Même si c'est juste une simple mauvaise herbe…

   Je remarque que le tram me donne l'occasion d’observer que je n’'aurais pas comme simple passager de ce trajet, par cette voie. En tant qu’un chercheur éternel de la beauté, je  peux admirer à travers les tas de débris, de gravats et de murs, la dentelle délicate du détail, en étant           au-dessus des arcs elliptiques. Je me laisse charmé par le mystère de statues en marbre blanc froid, qui domine par la supériorité les murs fragiles des bâtiments , en faisant abstraction du reste du paysage . En tant que piéton ,je pense que je n’admirais pas trop tranquillement l’épée de pierre qui était prête à se battre du soldat romain vigoureux, qui garde à l'entrée d'un bâtiment en face de moi, hissé sur les murs, qui résistent seulement par un miracle, car ceux-ci pourraient voler à chaque instant lorsque au-dessus de moi. Je m’effrayerais en regardant la merveilleusse tête de l’immortelle belle Vénus , en suspension dans un arc à un balcon, car  lorsque  pouvais jeter mon regard, comme simple mortel, sur les autres royaumes, je voyais le royaume mystérieux des ombres de cendre gris. Est-ce qu’il y a quelque chose de plus étrange, de plus mystérieux que le chemin que je traverse?

C'est comme si je étais dans une boucle du temps, dans laquelle j'ai été immédiatement projetée, à Bucarest, au début du siècle et toutefois, consciente du présent. Je pense que pour les amateurs de sensations fortes de l'Occident ce serait quelque chose de nouveau, d’inédit. Mais pour nous, ceux qui éprouvons de telles choses permanentement une telle expérience semble commune, négligeable.

Un petit parc se révèle et en lui, on voit un feu avec
flammes rouge-orange, gardés par des personnages étranges, mystérieux: un Jean Valjean de notre temps, de ces lieux et quelques personnages malheureux, en lambeaux, avec des visages marqués par une haine diabolique  qui  ressemblaient  aux  personnages des romans de Dickens ... Avec les quels on ne veut jamais se rencontrer face-à-face de telles apparitions... de très rares les maisons sont déjà  rénovées. Il y en a celles  qui  se sont  constituées  dans une association ... les construction, prises en charge par les compagnies sont le plus choquantes, par la combinaison totalement  inadéquate à mélanger le moderne avec des éléments de l'architecture antique. Mon regard se détache d’un air enchanté de l'architecture fascinante de l'immeuble qui existe devant moi. J'essaie de savourer chaque détail. Mes yeux pénètrent avidement ce néant du paradis des intersections des plus belles, où je repère les plus tendres arcs elliptiques, avec de merveilleuses pistes magnifiques paraboliques, de délicates colonnes hyperboliques qui dominent et ҫa et là je vois des sphères parfaites. Mon iris devient l'origine du système de référence par rapport auquel vous pouvez calculer chaque rayon ou longueur d'arc, chaque surface. Le moment devient l'origine du temps de référence, le temps où vous pouvez renverser le Hourglass et les fils de sable d'or qui commencent débute timidement glisser. Dans ce monde de l'infini, vous ne pouvez pas trop rêver mais... vous vous réveillez à la réalité à force d’un avis sec, glacial, plaqué sur la façade: "Magasin Social". À gauche,
un petit château d’un vert de printemps, qui vous enchanté règne.  La rayon du regard cherche de nouveau la soif, chaque détail, arrondi merveilleusement de chapiteaux en marbre. L’état féerique disparaît rapidement. Car le regard tombe sur la panoplie rigide, fixée sur la façade de l'immeuble à droite, à deux pieds du sol: "Magasin - ARMES ET MUNITIONS"!

   Je regarde alors étonnée la circulation du bus, en parfaite synchronisation avec le royaume de cendres grises du dehors. Avec leurs vêtements, avec leurs pensées les voyageurs passent... tous regardent, fixement, en vide. En flottant tous dans le vaste océan des pensées personnelles, des problèmes quotidiens, comme si tout autour était quelque chose de banal, quelque chose de normal. L’extérieur n’était pas des plus intéressent...

   Parmi les murs démolis, dans une extrémité de la rue comme  un arc parabolique déformé, il y avait des figures misérables, en lambeaux, avec de sombres visages...

    On pense sans le vouloir à Dante, en voyageant par l'un des cercles de l'enfer. Celui qui n'a jamais être découvert. Un enfer terrestre...
              Le jeu d’une petite fille attire l’aboiement d’un chien féroce, comme Cerberus. L’aboiement du chien attire un grand groupe qui était à  proximité. Les chiens entourent la fillette et sautent sur elle, en montrant des dents brillantes. Ils la couvrent de leurs pattes. Et puis, d’un recoin,  un homme se jette sur eux avec une baguette. Il a crié et ils se sont dispersés atevant eux, une église s’élève pieusement et l’on constate la même communion étrange entre la nouveau de la coupole  récemment  rénovée et qui se trouve  à  l'entrée latérale fraîchement peinte et l'ancienneté des murs qui donnent sur le boulevard. Ceux-ci sont  décapés chaotiquement et percés violemment par le tuyan moderne de la centrale thermique sur laquelle trône un ecriteau "Monument historique".

    La pensée s’envole nostalgiquement vers les personnes âgées pauvres, qui vivent dans les vieilles maisons, encore intactes, où se trouvent encore probablement des livres précieux et d’inestimables artefacts, comme des éléments architecturaux qui ornent leur extérieur. Je pense à la crainte que ces gens vivent tous les jours, impuissants au danger. Car le groupe du Jean Valjean du parc semblait ployer avec  courage sur les vies communes. Il semblait planifier des actions d'envergure.

    Nous sommes arrivés à la proximité de la maison à vendre avant une demi-heure. Nous pensions alors à chercher la maison, pour la trouver selon les indices que l'agent immobilier nous avait donnés, l'âge du bâtiment, le type de construction, l’aspect, la présentation. En supposant que les informations données correspondent à la réalité ...

     Deux grandes maisons correspondent à la description. Nous les avons étudiées, mais à distance. Surtout que, à  l'une d'elle, une personne âgée à la fenêtre du greniern, derrière un rideau de dentelle, épais et jaunâtre. Nous n’avons pas réussi à repérer l’immeuble, nous étions incapables de discerner la figure qui nous épiait.

     Nous avons supposé que c'était une personne âgée.
Isabela pensait. Ses pensées s'envolèrent involontairement au précédent. Comme elle voulait que tout soit vrai! Pouvoir acheter l'appartement! Elle pensait rêveusement à tout  ce qui s'était passé.

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          Paul l'attendait à la porte de l'hôpital. Il vit Isabela en sortant rapidement et on attendait fiévreusementles nouvelles:
- Permettez-moi de te donner  une excellente nouvelle!  Nous avons trouvé une maison à acheter!
          Isabela ne dit rien et le regardait  sans réaction, d’un air absent.
- Isabela, vous m'entendez? J'ai trouvé une maison ! Paul le lui répète.

          Comme réveillé d’un sommeil, Isabella lui a répondu finalement:
- Une maison? Avez-vous trouvé une maison à acheter? Mais pouvons-nous nous permettre? a-t-elle demandé.

- Oui ! Elle a un bon prix! dit Paul gaiement.
- Et où est-elle? dit Isabela, incrédule.
- Ici, près de nous. J'ai parlé avec l'agent immobilier et lui ai dit que lundi, nous pourrions aller  la voir. Je ne connais que le nom de la rue.
- Voyons-la  nous maintenant! dit Isabela avec impatience. Bien sûr, nous allons constater ce qu’elle est!
- Oh,bien! accepte  Paul. Nous y allons maintenant, si tu veux!

          Ils marchèrent  à travers quelques rues. Ils ont traversé le boulevard et ils sont entrés dans une ruelle.
- Voici une vieille maison! C’est vraiment celle-ci? Mais, elle n’est pas trop grande? Au rez-de-chaussée et au premier étage on ne voit personne. Mais regardez au grenier. Il y a là  une vieille dame qui nous regarde? dit Paul.

          Les deux regardèrent curieusement vers la fenêtre, en étudiant  en même temps, avec attention la construction, attentivement. Au rez-de-chaussée, on voyait des fenêtres de PVC récemment installée qui faisaient un contrastent  frappant avec le reste de l'immeuble. Le rez-de-chaussée a été récemment peint,  mais les étages supérieurs étaient dans un grand état de dégradation. Si le renouvellement avait  été redardé, on n’aurait pas eu besoin beaucoup d'imagination pour voir tout brisé par chaque mouvement produit à proximité. Cela suffit de te paniquer! Vous avez eu l'impression que dans l'instant suivant la construction va tomber sur votre tête!  

- Venez voir d'autres maisons aussi ! Peut-être supposons nous qu’elle soit la nôtre! dit Isabela. Sauf celle-ci!

         Àpres  avoir  traversé la rue, on a remarqué-que toute la vieille maison était plus proche de la description, de la présentation faite par l'agent immobilier.

- Laissons cette affaire pour lundi, dit Paul. Ayons un peu de patience!
- D'accord, accepte aussi Isabela.

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Toutefois, l’agent immobilier nous a appelés et il apparut  immédiatement dans sa voiture au lieu de rendez-vous. Nous sommes allés ensemble à la maison. En face de la maison, une femme de plus de cinquante ans, robuste, avec la peau d'olive et les cheveux longs, peints en noir-bleu nous attendait. Elle étaient accompagnée par un jeune replet avec des particularités qui marquaient un retard intellectuel évident. La femme se présentait avec courage, comme dentiste dans un village près de Bucarest, elle disait qu'elle vivait avec son fils. Donc, nous nous sommes tus un peu, les doutes résultant  de  ce que nous avons vu son visaje  noir ont disparu.  

-Nous avons une ville en cours de construction! dit la femme. Et c'est mon fils. Et il a terminé la médecine à une université privée, dit dame bavarde. Tant qu’il a été étudiant, j'ai acheté cet appartement dans la maison, que je veux maintenant vendre.

Nous sommes entrés dans la cour. L'extérieur du bâtiment semblait assez bon pour son passage dans les nuits du temps.
- Il aurait été mieux si la maison était située dans la rue! s'éxclamait Isabelle.
         Dans la cour, il y avait des morceaux de trottoir brisé et des déchets éparpillés de l'intérieur de la poubelle. Nous sommes montrés en ligne, le tout sur un escalier étroit, en colimaҫon, au premier étage de la maison. Une porte métallique, fraîchement installé fit son apparition devant nous. L'agent immobilier  l’a ouverte.

L'appartement était relativement modeste par rapport aux espaces que nous utilisions et où nous vivions avant. Mais cela se pasait dans les maisons de nos parents. L’intérieur vieux était rempli de glace, des carreaux nouvelles et des installations sanitaires modernes. Mais le prix était acceptable.

- L'appartement était convoité par le voisin qui habitait au-dessus. Mais nous ne voulons pas de le vendre. Ne lui en parlez pas! C'est une sorte de dame folle, nous a dit la femme.

- Et le notaire, comme nous en faisons? dit Isabela.

- Vous pouvez choisir le vôtre. Nous avons, cependant, nos notaires. Et les avocats, et les relations…

- L'appartement était visé par la voisine habitant au-dessus. Mais nous ne voulons pas qu’elle le vende. Ne parlez pas avec elle ! C'est une dame un peu folle, nous a dit la dame au visage olivâtre.

- Et avec le notaire, comme nous en faisons? demandait Isabela .
- Vous pouviez le choisir . Nous avons, cependant, nos notaires. Et les avocats, et les relations. Nous pouvons leur demander de faire la paperasse. Si vous le voulez, bien sûr!

- Non, non! Il vaut qu’on choisisse  un notaire! dit Isabela, en pensant que ce sera plus confiant pour l’exactitude de la transaction que nous effectuerons. De nombreuses personnes connues nous  rancontraient qu'elles n'avaient seulement que des problèmes avec les notaires. Même une amie disait beaucoup de situations à propos d’autres notaires qui ont signé des papiers faux.

À la fin, Madame ayant un aspect grassouillet leur donnerait d’un air
 généreux, un  CD de musique populaire.

- C’est le CD avec mes enregistrements. Je suis très attachée à la musique folklorique. J'ai chanté à une chaîne de télévision, nous disait la femme joviale .

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         Après trois jours, Isabela m’a appelée de nouveau.
- Salut ! Demain j'achète la maison!
J'ai déjà payé d'avance! Et j'ai conclu le pré-contrat , dit-elle rapidement.
- Tout va bien? lui ai-je demandé. Fais attention que  le danger d'être 
extorquée  est vraiment très grand !

- Oui, j’ai vu à la télévision un pasteur à Cluj, qui a pris de l'argent des gens pour de nouveaux appartements et il n’a rien construit. Et il n’a été ni même puni, dit Isabela. Donc, à Brasov, un ancien juge a émis des contrats stricts selon  lesquels  les personnes ont donné de l'argent, mais n’ont reçu rien en échange.
- J'ai vu des cas à Bucarest. Aux  nouvelles données à la tele, on dit que les acheteurs sont coupables. Qu’ils doivent  s’ intéresser  davantage. Les gens ont dit dans l'interview, cependant, qu’ils étaient intéressés ... Vous avez pris soin du notaire? d
emandai-je elle.

- Eh bien, nous sommes ceux qui ont trouvé Madame la notaire,                  a-t-elle répondu.

- Un ami de l’Université m'a raconté comment lui, avec un ami, ils ont fait une société immobilière immédiatement après la révolution et ils ont pris - à toutes les personnes qui faisaient appel à lui - leurs maisons. Les gens y font confiance et ils ont donné les actes pour vendre leurs propriétés. Ils n’ont pas la moindre idée qu’ils pourraient être extorqué! Seulement dans films américains on avaient vu ça! ai-je dit à Isabel.

- Et maintenant, je pense que votre collègue est très riche, ai-je dit à Isabela.
- Pas du tout ! L’ami est partie avec tout l'argent qu’ils ont gagné, et mon collègue a été laissé avec des dettes à payer, lui ai-je éxpliqué immédiatement.
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Paul et Isabelle sont retournés pour visiter la maison. La journée suivante, ils devaient conclure les documents de vente-achat.

- Isabela, nous devons parler avec les voisins et voir quelle est la situation. Avec la seule voisine que nous avons vue, on ne peut pas discuter. Les propriétaires nous ont conseillés de ne pas parler avec elle. Nous allons voir ce qui se passe avec les autres. Chaque fois que nous y  sommes revenus nous n’avons vu aucune personne, à l'exception la mystérieuse voisine habitant ci-dessus. C’est un peu bizarre, n’est-ce pas? a dit Paul.

 Ils sont entrés par la porte de devant, dans le corps de la rue. Ils montèrent les escaliers au premier étage et là il apparaissait une porte métallique, fraîchement installés. Une porte identique à celle de l’apartement, qu’on leur avait présenté par leur agent immobilier. Des morceaux de feuille bleu d'emballage pour transport étaient parsemés et collés à sur la porte, ainsi que sur l'autre. Ils ont sonné  à la porte, mais personne ne leur a répondu. À l'étage, stupeur! Une porte identique.

 Ils y sonnèrent, ils y frappèrent.

 Encore une fois, aucun résultat. Paul et Isabella étaient tellement choqués, qu’ils ne pouvaient dire aucun mot. Ils ne pouvaient pas même exprimer leurs opinions, comme s’ils faisaient d'habitude. Peut-être parce qu'ils voulaient tellement, acheter cette maison! Et jusqu'à présent, ils n’ont trouvé que des escrocs. La mère de Paul a essayé quand il était étudiant de lui acheter une chambre à Bucarest. Et elle n’en a pas réussi. Elle trouverait des personnes ou des agences qui voudraient seulement tromper. "Je me demande comment certains réussissent effectivement à acheter une maison ou un appartement?" se demandait toujours Paul. "Probablement  on devait à acheter des personnes connues ou bien on devrait de connaître les agences immobilières", pensait-il. Certains ont réussi à faire vraiment faire des transactions. Mais combien nombreux sont ceux qui ont été trompés!

           Paul et Isabelle ne croyaient plus qu’ils pourraient acheter leur propre appartement. Et voici, maintenant encore, il semble que l’occasion d’une transaction réussie se sont présentée. Paul regardait les annonces immobiliairés de nouveau, forcé par la situation crééé  au domicile des étudiants ils vivaient, où l’on a commencé une rénovation complète. Les assistants et les professeurs jeunes venus de province, étaient hébergés avec les étudiants. Ils ont été satisfaits, parce qu’ils ont payé moins et en plus ils se sentaient encore étudiants. Maintenant ils etaient dans la situation de trouver d'urgence une habitation et de se transférer avec leur domicile. Malgré la crise financière tous les domiciles de l’Université et les lycées ont reçu d'énormes fonds pour la rénovation. Et bien sûr, ils ont été fermés. "Donc, cette occasion", pensait Paul, apparait au bon moment.

          Isabela et Paul sont sortis et alors ils ont marché au second corps, il y avait leur appartement.

- Nous allons essayer de voir les bâtiments voisins, disait Paul. Ils sortiraient ensamble dans la rue et ils ont vu l'école dans le voisinage de l’immeuble.
- Essayons ici? demandait Paul. Et tous les deux se dirigèrent vers l'entrée. À la porte il y avait deux femmes, entre deux âges.

- Si je ne vous dérange pas, savez-vous la situation avec la propriété voisine? a demandé poliment Isabela. Nous voulons acheter un appartement derrière la  maison. J'ai payé déjà à l'avance, dit-elle gaiment, incapable de cacher sa joie.

- Je travaille depuis de nombreuses années dans cette école - a dit l'une des femmes. La propriété était en litige et elle a été gagnée au tribunal par un vieil homme qui semble le propriétaire initial avoir été. La femme locataire a ouvert  elle de processus, mais on sait qu'elle a perdu. Le vieil homme avait deux filles. La première a pris le devant de la maison. L'autre on ne se sait pas ce qu’elle en a fait. Ce que nous savons qu’il est faux, c'est que le père vit et qu’elles ont déclaré qu'il était mort, pour faire des actes en leur nom. En réalité, pour un appartement de la maison, comme celui de derriière, il ya l’usufruit. Le vieil homme a été placé dans un asile près de Bucarest.

            Paul et Isabel pensaient immédiatement que c'était leur appartement.
- L’usufruit a été le nôtre! disaient-ils soudain.

- Dites-vous, s'il vous plaît, que le propriétaire de la maison est celui dont on a nationalisé la maison? demanda Isabela curieusement.

- Oh, non! a répondu la vieille femme. Le propriétaire était un grande membre de la sécurité communiste, dans sa vie! Quand les communistes ont pris le pouvoir ils avaient seulement quatre classes primaires. Il était un simple charpentier. Mais le régime avaient besoin de gens comme lui. L'homme a aidé à punir "les ennemis de classe". Comme une récompense il a été rapidement fait grand officier, en grade de colonel. Pour ses services, il a reçu la propriété de cette maison, après avoir été nationalisée. Pas tout le monde a reçu une telle maison si grande! À propos de son véritable propriétaire, il ne savait plus ce qui s’était passé. Probablement il a décédé…

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-      Mais, il n’a pas eu d’enfants? Ils revediquent peut être, la maison, demanda Paul.

-      Eh, voilà. C’est une vieille histoire. Le propriétaire a eu un fils qu’il aimait beaucoup. Quand celui-ci était étudiant, il est tombée amoureuse de une jeune fille. Elle était la fille d’un prêtre. Les jeunes ont voulu de se marier. Les parents s’y sont opposés. Ils lui conseillaient de choisir pour épouse une fille du peuples’il voulait avoir un avenir garanti. De cette faҫon , ils réussissaient à sauver la maison, peut-être. On faisait inscrire sur place des filles des ouvriers et des paysans. Même sans avoir achevé les cours d’un lycée. En échange, on faisait une „Université Ouvrière”.

                    La fille du prêtre, avec son intelligence, apprenait très bien. Pour ceux de son genre, il y avait peu de places à l’Université. Pour un place étaient dix concurrents. Les concurrents surabondaient. Même s’ils ressortissaient, ils avaient de grandes difficultés pour survivre. Mais, le jeune ne leur a pas obéi. Il aimait trop Alina. Ils se sont mariés sans la bénédiction des parents. Et lors du premier soir où ils ont annoncé à leurs parents leur mariage, quelque chose de terrible est arrivé.

                   La nuit, pendant que les jeunes amoureux dormaient, on les a tués à plusieurs coups de marteau. Dès lors, on dit que la maison est hantée... on y entend toujours des cris terribles, efarouchés, effrenchés dans la nuit.

-      Quelle tragédie! s’exclamèrent Paul et Isabela. Merҫi bien pour les informations! dirent-ils ensemble.  

                 „Que c’est bizarre! ”, pensa Paul. „Pourquoi cette histoire a-t-elle été un choc pour lui? Un choc qui semble l’avoir tiré d’une amnésie. Pourquoi avait-il le sentiment qu’il connaissait depuis longtemps ce qu’on lui avait raconté? Ses parents se sont opposés au mariage avec Isabela. Ils auraient voulu pour bru la fille d’un „policier politique”, un voisin de leur immeuble. Mais, elle n’était pas si belle et si intelligente qu’Isabela. De plus, avant 1989, la fille de ce policier-là n’avait rien étudié, sauf le gymnase. Elle n’avait plus de chance d’étudier davantage. Après la révolution, le „policier politique” s’est démene pour assurer à sa fille les cours d’un lycée quelconque et même le diplôme d’une Université privée qui avait le siège dans un studio et dont le dirigeant était l’un des collaborateurs de l’ancienne Sȗreté publique.

                 Paul pensa que les cours universitaires se passaient bien pour elle grâce aux relations du policier politique. Le chef actuel de la chaire était devenu universitaire, d’un simple ouvrier, grâce aux communistes. Quand il a été  étudiant, il a été le plus faible professeur de l’Université. Mais, il avait une intense activité de traître” de „collaborateur” pour la Sȗreté. Les meilleurs du point de vue profesionnel sont partis ailleurs ou bien ils se sont établis à l’étranger, ou ils sont morts, de leur vieillesse. Le chef de la chaire a fait embaucher sa fille à l’Université, son gendre, ses deux fils et sa femme. Paul a été collègue avec son fils aîne, André. Il était sur le point dachever les cours. Il passait, à peine, les examens. Mais, si le chef d’André est son propre père, tout s’est bien passé pour lui, sans efforts, il est devenu conférencier.

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-      Mais, qu’est-ce que c’est l’usufruit? demanda-t-elle.

-      Allons demander la notaire, car c’est la nôtre, dit Paul.

-      Qu’on le lui demande au téléphone! dit Isabele.

-      Mais, tout d’abord, il faut parler à l’agent immobilier. Ensuite, on doit aller à la Mairie de l’arrondissement pour voir si l’on y a enregistré la mort du vieillard. Paul prit le portable et forma le numéro.

-      Bonjour! Nous sommes ceux intéressés par la maison mise en vente. Nous avons appris que le vieux propriétaire n’était pas mort. On va à la Mairie pour vérifier cela.

-      Oui, il est vivant! Mais, gardez-vous d’aller sur ses traces! leur dit l’agent d’une voix menaҫante. Si vous faites encore des vérifications là-dessus, vous aurez des difficultés avec nous!

-      On en reparlera demain, chez le notaire, quand on s’y rencontrera! et il raccrocha d’un air nerveux. Paul resta bauche bée.

-      Allons parler aussi à madame la notaire, l’encouragea Isabela.

-      Bonjour, madame la notaire, nous sommes ceux intéressés à acheter l’appartement de la maison. Nous sommes programmés pour demain. Nous avons appris qu’il y avait un usufruit sur la propriété. Qu’est-ce que cela veut dire? Le premier propriétaire vit encore, bien qu’il soit déclaré mort par ses filles. S’il y a un usufruit, le contrat de vente-achat n’est plus valable. Mais, je crois que le vieillard est mort. Et s’il ne l’est pas, mais en échange on a des actes qui le preuvent, qu’est-ce que ella la nous fait encore? Les gens jouent dur, ils ont beaucoup de propriétés, ils résolvent tout par eux-mêmes! Il ne nous reste qu’à nous renconter demain pour conclure les actes, leur répondit la femme d’un air autoritaire. Je n’accepte pas que vous y renonciez pour rien au monde. Mais, qui vous a dit cela?

-      C’est l’agent immobilier, lui-même ! lui répliqua Isabela. Je crois que la notaire appela l’agent immobilier et lui dit que nous savions que le vieillard vivait encore et que nous lui apprenions à mentir. Il faut ne plus reconnaître quil est vivant, dit Paul.

             Paul et Isabela rentrèrent chez eux. Ils avaient déjà emporté une partie de leurs affaires, par les propriétaires leur avaient dit qu’ils pouvaient y déménager. Ils avaient déjà payé l’avance. Et, comme ils étaient pressés par les travaux de rénovation déjà commencés, ils n’y ont hésité. Et, ce soir-là Paul eut une idée étrange.

-      Reston-y pendant la nuit! Nous avons les fauteuils et les autres choses que nous avons apportées. Dieu, merҫi que le fils de madame nous a permis de les y amener! Je suis un peu fatigué après cette journée-ci! J’ai eu un jour difficile à la Université! Qu’en dis-tu? proposa Paul.

-      D’accord! Si tu le veux, accepta Isabela. Il faut, au moins, voir ce qu’on achète. Mais, tout cela est en ordre? Un instant, s’il te plaît, qu’on jette un regard sur le pré-contrat. Comment s’appelait celui  auquel le vieillard avait vendu premièrement l’appartement? Voilà le nom de sa femme, Madeleine. La dame de l’école ne nous disait-elle pas que l’une des filles était Mady? Elle a vendu l’appartement à son gendre! dit Isabela.

-      Voyons qui est celui qui a conclu l’acte de vente-achat. Sans doute, il est mort, lui dit Paul. Et il alluma son ordinateur pour l’apprendre.

-      Oui , le notaire est mort! Et l’acte suivant? Il m’est difficile de croire que le second notaire est mort, celui qui a conclu la vente allant du gendre à la dame à peau olivâtre, exclama-t-il d’un air exalté.

-      Le second est mort, à coup sȗr, lui dit Isabela. C’est clair! Les actes clachent!

-      Isabela, le second est mort aussi! En fait, c’est une femme notaire! exclama à haute voix Paul.

-      Nous sommes tombés sur une escroquerie, dit Isabela déçue. Demain matin, on va déguerpir. Et annuler la vente! J’appele, dès maintenant, le chauffeur qui nous a aidés à transporter nos affaires.

                Ils s’endormirent vite, tristes, après la journée fatiguente vécue. Mais, à une heure du matin, ils ont été réveillés par des hurlements farouches. Isabela se mit à trembler, à frissonner.

-      N’aie pas peur, je suis là, lui dit Paul. Mais, lui aussi, il avait été transi de froid. Ses yeux se braquèrent vite sur le marteau qu’il avait vu jeté par terre quand ils avaient visité pour la première fois la maison. Il en était une solution…

-      Qu’est-ce qu’il arrive? murmura Isabela.

-      Ce n’est qu’une folle qui habite vis-à-vis, la calma Paul. Mais, on entendit des cris plus forts, plus effrayants. Ils n’avaient pas du tout cru à l’histoire des revenants, mais maintenant…

-      Peut-être, quelqu’un habite la mansarde! Là, où il y avait une porte métallique nouvelle, pareille à la nôtre et à toutes celles de la maison.

-      Mais, cette affreuse histoire… murmura Isabela, tout en frissonnant.

-      Eh bien, tu crois encore aux histoires? s’efforҫa de sourire Paul. Mais, son sourire était faux, côturé de peur.      

           Au matin, à dix heures, mon téléphone sonna.
- C'est moi, Marie! Excusez-moi, savez-vous quelque chose d'Isabela? Je ne peux pas la trouver depuis hier soir, ni elle, ni Paul. C'étais déjà le matin et ils n’ont pas répondu. Ils ne répondent ni au téléphone! Ni l'un, ni l'autre! dit la femme préoccupée.

           Marie était la mère d'Isabel, elle était médecin, comme sa fille.
- Je comprends qu’ils sont restés dans l'appartement de la maison qu'ils voulaient acheter! Isabela m'a appelée hier soir, j’ai  répondu.

- Oui, mais pourquoi ne répondent-ils pas maintenant au téléphone? demanda la femme.

- Je ne sais pas, tu vas y insister ! J’en essaie encore! lui  dis-je.

- Tu as toutefois un peu de temps? m’a demandé Maria désespérée.
- J'ai commencé mes cours avec les étudiants à onze heures, lui ai-je répondu.

- S'il te plaît, venez avec moi à l'appartement! m'a-t-elle demandé.
- D'accord, acceptais-je.

           Au bout d’une heure, nous étions dans la rue. La mystérieuse maison semblait un lieu impossible à définir géométriquement selon les coordonnées x, z, y, elle était accessible uniquement par un code secret que seulement certains le savaient. Et les portes métalliques bizarres, identiques étaient surprenantes!

           Cependant, la façade de la maison apparaît bientôt. Maria m’attendait à l'entrée. Nous entrâmes dans la petite cour et nous avons ouvert la porte du corps intérieur de l'immeuble. Nous avons monté un escalier au premier étage et nous sommes arrivés en face d’une porte métallique , fraîchement installée, sur laquelle étaient encore suspendus des bouts de feuilles bleues, transparentes. Nous avons sonné, nous avons appelé et ... silence. Alors, Maria a mis sa main sur la poignée et la porte s'ouvrit  facilement. Un marteau baigné d’un liquide rouge comme le sang, a été jeté dans la chambre. Sur le canapé, Paul et Isabella ont été plongés dans le doux sommeil de l’éternité. Sur des feuilles blanches, comme  si quelqu'un avait  jeté  des pétales de roses rouges comme le feu. Ils ressemblaient à quelqu'un peint d'une couleur profonde, pourpre, rouge comme le sang...

           Marie perd connaissance devant moi. Nous avons empoigné ensuite le téléphone et nous avons appelé.

           Un sifflement longue, déchirant, comme un cri désespéré pénétrait au plus profond de nous tous; il venait des ailes du boulevard du centre de Bucarest. Chaque partie du corps vibre et on ressent des frissons qui traversent successivement chaque centimètre de la colonne vertébrale. Si vous étiez heureux, tranquille, rêveur, tout a été brisé, abîmé, engouffré dans un instant...

 

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